8 septembre 2018: la Fête patronale du Sanctuaire de Beauchêne

Ce 8 septembre a, une fois de plus, été l’occasion d’une belle fête à Beauchêne.
En effet, comme chaque année, l’abbaye célèbre sa fête patronale au jour de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie.
Le beau temps a permis le déroulement de la messe à l’extérieur, dans le parc. Un peu plus de trois cents personnes ont assisté à l’événement, présidé par Mgr Hugues Paulze d’Ivoy, Abbé Général des Chanoines Réguliers de Saint-Victor, venu spécialement d’Ardèche pour présider cette fête. Le frère Guillaume soutenait à l’orgue les chants dirigés d’une main de maître par le frère Stéphane. Les concélébrants étaient au nombre de deux entourant le père Hugues : le père Joseph et le père Paul. L’homélie du père Hugues se développait en trois points concernant la vie spirituelle, à méditer en ce jour de la Nativité de la Vierge Marie :
D’abord, le Seigneur est en nous et non pas à l’extérieur de nous, malgré sa nature éternelle et transcendante. Il convient de nous laisser guider intérieurement par lui, que ce soit dans notre histoire personnelle ou communautaire.
Ensuite, la Très Sainte Vierge Marie, Mère du Christ qui est « le Chemin, la Vérité et la Vie » est la nouvelle Eve. Comme Mère des vivants, Elle nous veut tous réunis dans le Christ et dans cette intention, Elle nous envoie, au nom du Christ, auprès de tous nos frères, quels qu’ils soient et quels que soient les domaines de notre existence.
Enfin, c’est par la Très Sainte Vierge Marie, Mère de l’Eglise (titre qui lui a été conféré par le pape Paul VI, le 21 novembre 1964) que nous devons renouveler notre regard sur l’Eglise : en effet, Elle est à la fois sainte et composée de pécheurs ; chacun y est responsable et solidaire des dons dispensés par Dieu, et chacun doit agir selon ses dons, dans un amour toujours plus grand de la vérité et de l’autre. Ne réduisons pas l’Eglise à sa hiérarchie ou même aux sacrements. Paul VI disait que « son essence profonde » tient « dans son union mystique avec le Christ » et que c’est en Marie, que « toute l’Eglise, dans son incomparable variété de vie et d’œuvres, atteint la plus authentique forme de l’imitation parfaite du Christ ».
Comme toujours, les fidèles, heureux de se retrouver, ont longuement conversé après la cérémonie, autour des divers stands leur offrant des objets pieux ou profanes, vendus au profit de l’abbaye.
L’après-midi réunissait à nouveau quelques fidèles pour l’adoration et les Vêpres.

Stéphanie d’Espies

VOIR LES PHOTOS