Le Pape François a nommé le Père Félix comme l’évêque-prélat coadjuteur de la prélature de Humahuaca (Argentine).
Cette nomination est une joie profonde et aussi un honneur pour toute notre congrégation. Celle-ci est composée de plusieurs provinces et chaque province est autonome. La Province argentine est la plus jeune. Elle a été fondée par les confrères basques-espagnols. Quelques-uns en quittant leur pays durant la guerre civile (1936-39), avant d’aller en Amérique de Sud, sont passés par Beauchêne. Grâce à nos confrères basques, notre ordre et le charisme canonial ont pu se développer en Argentine. Les confrères argentins durant le chapitre général en 2006 ont demandé l’autonomie et la formation de leur propre province en se séparant de l’Espagne. Le chapitre a bien approuvé leur demande et le père Florencio Félix Paredes Cruz, CRL a été élu comme le premier provincial argentin; il a assuré ce charge durant deux mandats jusqu’en 2017.
Père Félix est né le 28 octobre 1961 à Selocha en Bolivie. Le 1 février 1991 il a prononcé sa profession religieuse et le 9 novembre 1995 il a été ordonné prêtre. Plusieurs charges et responsabilités lui ont été confiées au niveau de la congrégation, de la conférence des supérieurs majeurs et des diocèses. Avant d’être nommé évêque, il a été le curé de la paroisse Notre-Dame à Susques dans les Andes.
Le 28 avril a rassemblé beaucoup de fidèles, des prêtres et quatorze évêques sans oublier notre Père Abbé de Rome. La messe d’ordination a été célébrée en plein air car la cathédrale était trop petite. C’était une manifestation de foi, de joie et de la culture andine. Le folklore local a été bien visible: dans la liturgie ont été insérées les habitudes locales comme p.ex. L’Évangéliaire porté par deux jeunes filles qui dansaient accompagnées de la musique d’une troupe d’Indiens.
Il faut noter que la joie des fidèles était grande car leur nouvel évêque vient de leur population. Avant tous les évêques étaient missionnaires. Il est donc comme ses fidèles Indien. Il a bien fait remarquer qu’il est l’un d’eux, qu’il respecte beaucoup la terre, la culture et la population qui l’ont formé.
Nous souhaitons à Monseigneur Félix un saint et fructueux ministère épiscopal, pour qu’il puisse avec force montrer le chemin vers la sainteté en rapprochant ses fidèles de Dieu miséricordieux.