10 – 23 novembre 2018 : relation du voyage vocationnel aux Philippines

Certains d’entre vous sont au courant que notre Province a un projet vocationnel aux Philippines. Quelle en est l’origine ? En bref, la branche féminine de notre Congrégation y possède quatre couvents de chanoinesses. Beaucoup de sœurs philippines sont venues dans les couvents européens pour rajeunir et raviver les communautés et… cela marche très bien. Les chanoinesses de Palma de Majorque m’ont mis en contact avec Mgr Roger Fuentes qui préparait les jeunes filles à leur mission en Europe et tout a commencé avec Mgr Roger …

Je me suis rendu aux Philippines avec notre père abbé émérite, Giuseppe Cipolloni, qui m’avait déjà accompagné durant mon premier voyage dans ce pays. Le voyage a été long, avec une escale à Hong-Kong. Tout de suite après l’atterrissage à Cebu, nous sommes allés à la maison que la Province a louée pour nos candidats. La Patronne de la maison est Notre-Dame de la Providence. Dans cette maison, nos candidats vivent ensemble depuis plusieurs mois, sous la direction de Monseigneur, aidé par un groupe de laïques. C’est très important d’avoir quelqu’un sur place qui peut connaitre les candidats, leur motivation et leur vocation. Des sept candidats, quatre sont aptes à commencer la formation initiale de la vie canoniale.

Qu’ont-ils fait pendant ces quelques mois ? Leur formation s’est partagée entre la prière, le travail manuel, l’apostolat, quelques cours éducatifs et l’étude de la langue française. Chaque jour, ils commençaient à 5h pour finir à 22h. Ils essayaient de communiquer en français et c’était très agréable de les entendre prier dans cette langue.

Durant notre séjour, nous avons eu l’occasion de mieux nous connaitre. Ils ont posé énormément de questions concernant leur avenir dans notre communauté de Beauchêne. Je me suis retrouvé dans certaines questions car j’ai eu les mêmes dilemmes et questions en quittant mon pays. Je les ai très bien compris.

Nous ne sommes pas restés tout le temps à la maison. Nous avons profité de notre présence pour voir un peu le pays. La population philippine est pieuse, la foi joue un grand rôle et ils n’ont pas peur de la manifester. J’ai visité le sanctuaire de Notre-Dame de la Règle où nous avons participé à la neuvaine préparatoire avant la fête patronale. J’ai constaté tout de suite que les célébrations liturgiques sont chaque fois (même en semaine) très bien préparées. L’ambiance portait à la prière, sans bavardages, sans commentaires inutiles, chacun savait ce qu’il avait à faire. On sentait le mystère et en même temps, tout était parfaitement naturel.
Un jour, j’ai rencontré sœur Rita, philippine, chanoinesse du Latran, qui passait ses vacances dans sa famille. Sœur Rita travaille en Pologne, où elle a fondé le couvent des chanoinesses. Maintenant, une nouvelle mission commence pour elle car en 2019 elle rentrera dans son pays pour commencer sa charge de maîtresse des novices. Elle est venue avec une candidate qui s’appelle Edilona ; celle-ci commencera bientôt son noviciat aux Philippines et ensuite elle rejoindra la communauté des chanoinesses, en Espagne, à Burgos.

J’ai consacré beaucoup de temps à la préparation des documents nécessaires pour nos candidats, afin qu’ils puissent obtenir leur visa. Finalement, nous avons tout complété et maintenant nous attendons la réponse de l’ambassade de France.

J’ai participé activement à leur apostolat. Chaque semaine, ils font des petits pains pour les personnes malades ; ils voulaient m’enseigner comment former la pâte mais ils ne savaient pas que je connais très bien cette matière et à la fin, je leur ai montré comment faire des petits pains en utilisant les deux mains et non pas seulement une seule. Leur surprise était grande !

Qui sont nos candidats ? Je les ai trouvés tout d’abord bien préparés pour la vie quotidienne. J’ose dire que chez nous, en Europe, la plupart des jeunes sont bien « protégés » par les parents, ils doivent étudier et pas trop travailler parce que papa et maman font tout. Ce sont des garçons bien marqués par la vie, ils ont une expérience.
Garry (45 ans), diplômé de l’université de Manille, enseignait l’informatique. Marlon (26 ans) a étudié 3 ans de philosophie, Marlito (24 ans), a étudié 4 ans de philosophie en finissant ses études avec une thèse sur St Augustin, Wilfredo (19 ans) a fini le lycée et il est prêt à commencer ses études supérieures.

Nous avons fait une autre visite chez les pères augustiniens : le frère de notre candidat Marlito, étudie la théologie chez eux. Dans sa famille, il y a plusieurs vocations : son oncle est prêtre diocésain, sa tante et ses trois cousines vivent chez les sœurs augustiniennes et son frère est augustinien. Ensuite, nous nous sommes rendus chez les Sœurs servantes du Saint-Esprit de l’adoration perpétuelle. Leur accueil a été merveilleux ; ce sont des sœurs cloitrées et elles rayonnaient de joie ; je dirais qu’elles brillaient de Jésus eucharistique. Notre confrère Joseph Geelen, de Hollande, leur a rendu visite il y a quelques mois car il travaille au procès de béatification d’une sœur de cette congrégation.

Durant notre séjour, j’ai pu voir quel apostolat font nos candidats dans les bidonvilles. Cela m’a beaucoup touché. Malgré la misère que vivent ces gens-là, ils savent se réjouir de tout, mêmes des plus petites choses. Après la Messe célébrée dans une simple petite chapelle, nous sommes allés dans une famille pour le dîner. La présence des prêtres était pour eux une grande fête alors la musique et les danses étaient bien présentes.

Habitant dans le presbytère, j’ai bien observé la vie paroissiale. Chaque jour, sept messes sont célébrées, les horaires libres sont réservés pour les funérailles ou les mariages, célébrés aussi en semaine. Dans le bureau paroissial, trois personnes accueillent les paroissiens qui se présentent ; il y a des moments où un lien se crée, grâce à tant de personnes qui désirent quelque chose de la paroisse. Les paroisses font tout, du service pastoral et sacramentel, en passant par l’éducation scolaire et en finissant par le service social. La vie palpite.

Nous avons fait une courte visite chez les frères de Saint-Jean où le supérieur est un Français qui est diacre permanent. Nous avons été accueillis par un frère des États-Unis. Comme c’est presque à chaque fois la règle, à côté des frères, se trouve aussi une communauté de sœurs. Nous avons participé à la liturgie des heures. Là où la liturgie est soignée, elle attire toujours des gens. Le noviciat pour l’Asie se trouve aussi dans cette maison.

Nous ne pouvions pas rater l’occasion d’aller saluer le chef de ce lieu, l’archevêque de Cebu. La première fois, nous avions logé dans sa maison. Il nous a invités chez lui pour le déjeuner, avec nos candidats. Évidemment, nous poursuivons notre projet avec l’accord de Mgr José Palma, qui nous a bénis de tout son cœur pour cet évènement.

Notre communauté et la Province attendent avec une grande espérance l’arrivée de nos candidats. Le déroulement de notre vie s’en trouvera sûrement changé et la communauté rajeunira grâce à eux.

La première chose qu’ils doivent faire, c’est étudier la langue, puis ils commenceront la formation initiale de la vie canoniale et ensuite les autres étapes de la vie religieuse jusqu’à l’ordination sacerdotale. Tout cela durera de longues années avant que les premiers philippins puissent recevoir l’ordination sacerdotale. La formation est longue mais aussi coûteuse. Je m’adresse à toutes les personnes de bonne volonté qui pourraient nous aider à réaliser notre projet vocationnel, par la prière mais aussi par une aide financière ; chaque don, même le plus petit, est pour nous très important.

Je vous remercie d’être attentifs à ma demande qui est pressante et réelle. J’ai confiance en votre soutien, qui, même s’il s’adresse spécifiquement à Beauchêne, intéresse tous nos lecteurs et tous les fidèles qui s’attachent à la survie de nos communautés de chanoines.

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1-7 novembre 2018 – Semaine de prière pour les défunts

Pour la deuxième fois, notre sanctuaire vit la Semaine de prière pour les défunts. Chaque jour, les fidèles se ressemblent pour l’Eucharistie célébrée pour les défunts ainsi que pour le chapelet où, avant chaque mystère, sont lus les noms des personnes confiées à notre prière.

Chacun de nous sait depuis l’enfance que le mois de novembre est « le mois des défunts. » La fête de Toussaint ainsi que la Commémoration de tous les fidèles défunts nous rappellent ceux et celles qui se réjouissent déjà au Ciel ou qui attendent la rencontre avec le Seigneur dans le Purgatoire.

Pourquoi devons-nous prier pour les défunts ? Est-ce que notre prière peut les aider ? Est-ce qu’elle peut changer quelque chose ?

Presque toutes les cultures ont eu des rites religieux liés aux cérémonies des funérailles. La tradition chrétienne de prière pour les défunts prend son origine dans le Deuxième Livre des Maccabéesoù nous pouvons lire que Judas Macchabée a ordonné le « sacrifice d’expiation, afin que les morts soient délivrés de leurs péchés. » (2M, 12,46) En reprenantcette tradition, l’Église des débuts honorait les défunts et les aidait, surtout en offrant pour eux l’Eucharistie, afin qu’ils puissent, après la purification, regarder le visage de Dieu.

C’est l’amour envers nos proches qui nous dicte de prier pour eux. Saint Jean-Paul II, le 2 novembre 2003, pendant l’Angélus, nous a dit : « Il est important et de notre devoir de prier pour les défunts, car même s’ils sont morts dans la grâce et dans l’amitié de Dieu, ils ont peut-être encore besoin d’une dernière purification pour entrer dans la joie du Ciel. »

La mort est une chose sure dans notre vie ; en effet, chacun de nous, tôt ou tard, devra passer par cette porte et qui sait ? peut-être que nous aussi, en ce temps-là, nous aurons besoin de l’intercession de ceux et celles pour qui, avec amour, nous offrons notre prière.

Donne-leur, Seigneur, le repos éternel
et que brille sur eux la lumière de ta face.
Qu’ils reposent en paix. Amen.

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18 – 28 septembre 2018: Chapitre Général à Gubbio

Du 18 au 28 septembre, notre Congrégation a vécu son Chapitre général. Celui-ci se réunit tous les six ans et c’est l’organe suprême de la Congrégation. Les 22 représentants de six Provinces et d’une Région se sont rendus en Italie pour participer à cet évènement. Le Chapitre a débuté par l’Eucharistie célébrée par le Père Abbé Giuseppe Cipolloni ; ensuite, nous avons écouté la conférence du père Luigi Marioli OFM Conv., qui nous a encouragés à vérifier la vie de notre famille religieuse dans la sens de la communion et sur la base de l’expérience de Jésus avec les Apôtres. Selon le père Luigi, « faire le chapitre » cela veut dire vérifier son appartenance et son affection pour sa propre famille religieuse ; faire « la preuve de l’habit », qu’il ne soit ni trop large, ni trop étroit… Sans l’Esprit Saint « nihil est innoxium… »

L’un des sujets principaux de notre réunion était le renouvellement de nos Constitutions. Une commission a travaillé six ans pour présenter aux pères capitulaires le texte des nouvelles Constitutions. Après une semaine d’études, de corrections et de réflexions, le chapitre a approuvé unanimement le texte de ces nouvelles Constitutions et nous attendons maintenant l’approbation du Saint-Siège.

Le chapitre a aussi élu le nouveau gouvernement :
Père Abbé Général don Franco Bergamin (58 ans) de la Province italienne
Père Edward Gonzales Valdez (41 ans), vicaire du père abbé, de la Province Hispano-Américaine
Père Dorival Ferreira Lete (45 ans), conseiller et économe général, de la Province brésilienne
Père Grzegorz Cyganik (33 ans), conseiller et procurateur général, de la Province polonaise
Père Joseph Vennix (80 ans), conseiller, de la Province Franco-Belgo-Hollandaise (le père Joseph restera conseiller jusqu’à l’ordination sacerdotale du Frère Stéphane Axisa (46 ans), ensuite le Frère Stéphane prendra la charge de conseiller général)
Père Mariano Alfonso Rojas (49 ans), conseiller, de la Province argentine
Père Alessandro Venturin (50 ans), conseiller, de la Province italienne
Père Ercole Turoldo (69 ans) délégué pour le Conseil Primatial

Pour mieux nous connaitre et resserrer nos liens de fraternité, nous avons fait quelques visites dans les environs : Ermitage de Saint Ambroise à Gubbio où se trouve le corps de notre confrère, le Bx Archange Canetoli, centre historique de Gubbio, sanctuaire de S. Ubald, chanoine régulier, Assise et les lieux liés à l’ordre franciscain.

Chaque Chapitre donne à l’Ordre une nouvelle dimension – spirituelle et juridique – pour mieux répondre aux besoins des temps actuels. C’était un fort temps de prière, de travail et d’écoute qui nous a donné de nouvelles forces pour continuer, selon l’idéal de Notre Père Saint Augustin, le chemin indiqué par Notre-Seigneur dans nos diverses réalités.

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8 septembre 2018: la Fête patronale du Sanctuaire de Beauchêne

Ce 8 septembre a, une fois de plus, été l’occasion d’une belle fête à Beauchêne.
En effet, comme chaque année, l’abbaye célèbre sa fête patronale au jour de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie.
Le beau temps a permis le déroulement de la messe à l’extérieur, dans le parc. Un peu plus de trois cents personnes ont assisté à l’événement, présidé par Mgr Hugues Paulze d’Ivoy, Abbé Général des Chanoines Réguliers de Saint-Victor, venu spécialement d’Ardèche pour présider cette fête. Le frère Guillaume soutenait à l’orgue les chants dirigés d’une main de maître par le frère Stéphane. Les concélébrants étaient au nombre de deux entourant le père Hugues : le père Joseph et le père Paul. L’homélie du père Hugues se développait en trois points concernant la vie spirituelle, à méditer en ce jour de la Nativité de la Vierge Marie :
D’abord, le Seigneur est en nous et non pas à l’extérieur de nous, malgré sa nature éternelle et transcendante. Il convient de nous laisser guider intérieurement par lui, que ce soit dans notre histoire personnelle ou communautaire.
Ensuite, la Très Sainte Vierge Marie, Mère du Christ qui est « le Chemin, la Vérité et la Vie » est la nouvelle Eve. Comme Mère des vivants, Elle nous veut tous réunis dans le Christ et dans cette intention, Elle nous envoie, au nom du Christ, auprès de tous nos frères, quels qu’ils soient et quels que soient les domaines de notre existence.
Enfin, c’est par la Très Sainte Vierge Marie, Mère de l’Eglise (titre qui lui a été conféré par le pape Paul VI, le 21 novembre 1964) que nous devons renouveler notre regard sur l’Eglise : en effet, Elle est à la fois sainte et composée de pécheurs ; chacun y est responsable et solidaire des dons dispensés par Dieu, et chacun doit agir selon ses dons, dans un amour toujours plus grand de la vérité et de l’autre. Ne réduisons pas l’Eglise à sa hiérarchie ou même aux sacrements. Paul VI disait que « son essence profonde » tient « dans son union mystique avec le Christ » et que c’est en Marie, que « toute l’Eglise, dans son incomparable variété de vie et d’œuvres, atteint la plus authentique forme de l’imitation parfaite du Christ ».
Comme toujours, les fidèles, heureux de se retrouver, ont longuement conversé après la cérémonie, autour des divers stands leur offrant des objets pieux ou profanes, vendus au profit de l’abbaye.
L’après-midi réunissait à nouveau quelques fidèles pour l’adoration et les Vêpres.

Stéphanie d’Espies

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4 septembre 2018 : Journée de prière pour les vocations

En ce jour du 4 septembre, dans notre sanctuaire nous avons organisé une Journée de prière pour les vocations sacerdotales et religieuses mais aussi pour toutes les vocations dans l’Église. Et alors à cette occasion nous avons eu la joie d’accueillir notre Archevêque Mgr Pascal Wintzer, venu présider notre assemblée, ainsi que les prêtres des paroisses environnantes et quelques religieuses. Chacun de nous par son baptême, a reçu sa principale vocation : l’appel à la sainteté. Le Seigneur Jésus dans son évangile nous dit et nous redit : « Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson, car la moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux. » Nous sommes donc tous responsables de cette mission.
Après une fraternelle agape avec l’Archevêque au réfectoire, la communauté a terminé cette journée par un temps d’adoration du Saint Sacrement suivi des Vêpres chantées.

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28 août 2018 – Célébration de la fête de Saint Augustin en Corse

Saint Augustin est considéré comme le Père spirituel de notre Congrégation. Cette année, plusieurs confrères de la Province ont décidé de célébrer sa fête en Corse.

En effet, un de nos confrères, le Père Jean-Marie LAFITE qui travaille dans le diocèse d’Ajaccio, ne peut jamais se joindre à nous le 28 août car l’une de ses paroisses à Solaro célèbre ce jour-là sa fête patronale. C’est pourquoi nous sommes rendus en Corse pour passer ensemble quelques jours fraternels.

La Messe concélébrée a été présidée par le père Jean-Marie LAFITE, CRL, qui a aussi prononcé l’homélie. La petite église était remplie par le peuple corse qui, avec piété, a participé à la Messe et à la procession avec la statue de Saint Augustin.

Nous remercions le père Jean-Marie pour le chaleureux accueil qu’il nous a réservé dans son île et pour la très bonne et fraternelle organisation de notre séjour sur place qui a contribué à approfondir les liens entre nous.

 

Saint Augustin – priez pour nous.

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15 août 2018 : Assomption de la Vierge Marie à Beauchêne

En ce 15 aout 2018, « heureux sont ceux qui croient sans avoir vu. », Evangile de Saint Jean 20,24.

Nombreux sont les croyants pratiquant et pèlerins à avoir souhaité assister comme chaque année à cette fête de l’Assomption de la très Sainte Vierge Marie dans le parc du Sanctuaire de Beauchêne.

Sous un beau soleil bien présent toute la journée, Marie nous invite à entretenir l’espoir et la confiance en son Fils bien aimé Jésus Christ par la prière, elle nous encourage tous à lui demander son intercession auprès de notre Seigneur. Elle nous rappelle régulièrement, être notre avocate. Nous avons rendu hommage en ce jour à notre Maman du Ciel avec toute notre reconnaissance.

Hommage merveilleusement embelli par la conduite du Père Paul et l’animation du frère Stéphane, accompagnés par le Père Joseph et le frère Guillaume lors de la récitation du chapelet du Saint Rosaire intégrant des Avé Maria très mélodieux. Nous avons vraiment ressenti une grande harmonie Chrétienne en ce moment  de rassemblement à la prière collective.

Croyants et pratiquants depuis 4 ans, l’anniversaire de l’Assomption de Marie au ciel est aussi pour nous notre anniversaire de conversion. Ou l’Esprit Saint a commencé à surprendre notre couple au moment où on ne s’y attendait pas. Tout s’est fait naturellement après avoir reçu l’Appel. En écoutant son message d’amour, nous avons commencé à ouvrir notre cœur à La Parole du Seigneur, à le prier et lui faire confiance. Nous avons appris le sens de la patience, de l’humilité, du renouvellement spirituel et de la paix intérieure. A s’abandonner à Elle, à Lui.

Nous avons compris que prier Marie et demander son intercession auprès de notre Seigneur, ce n’est pas seulement conserver une relation spirituelle avec notre Père, ou espérer avec confiance mieux comprendre le sens de notre vie, de notre vocation, de l’union de prière pour les uns et pour les autres. C’est aussi croire sans avoir vu à la Résurrection du Christ, à l’Assomption de Marie… De prier avec ferveur que l’on a déjà reçue. Ne pas se laisser enorgueillir et se contenter de croire que ce que l’on voit. C’est aussi çà, renoncer à soi-même.

Angélique et Alexandre Fontan

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10 juin 2018 – 50 ans de prêtrise du père Philippe Cailleau, CRL

Ce jour-là le père Philippe, entouré par sa famille et par ses confrères, a célébré une Messe d’action de grâce pour ses 50 ans de service comme prêtre.

Le Père Philippe est né le 2 avril 1941 à Bressuire. Il a donc grandi dans l’ «ombre» des chanoines présents à Beauchêne. Après ses études suivies à Bressuire dans l’école dirigée par notre ordre, il a décidé d’entrer chez les chanoines réguliers et poursuivi sa formation en Belgique. Le 3 octobre 1961, il s’est engagé dans l’ordre par la profession simple et 5 ans après, par la profession solennelle pour toute sa vie. Le 29 juin 1968, il a été ordonné prêtre à la cathédrale de Poitiers.

Presque tout de suite après son ordination, il a rejoint un groupe de chanoines-missionnaires au Zaïre. La mission a été sa profonde vocation. Il s’est consacré totalement à évangéliser le peuple zairois. Il a travaillé au Zaïre, puis au Congo plus de 30 ans. En 1979, il est devenu le supérieur de la Mission et cette charge lui a permis de coordonner la vie des chanoines en Afrique. En dehors de son engagement pastoral, comme beaucoup de missionnaires, il a pris de nombreuses initiatives pour construire différents bâtiments : la nouvelle église à la Mission de Punia, la reconstruction de l’église à Ferekeni, la construction de l’habitation Animateur-pastoral à Punia, la construction de la salle paroissiale Cité Punia, la reconstruction de la salle paroissiale Mission Punia et la construction de l’église à Kowe.

Après son retour en Europe, il s’est installé dans la communauté de Gerpinnes en Belgique.

Nous souhaitons au Père Philippe une bonne santé et encore de longues années de service pastoral et fraternel dans la Congrégation.

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5-7 juin 2018 – Chapitre provincial

Du 5 au 7 juin notre Province Franco-Belgo-Hollandaise s’est réunie à Caillé-les-Marais dans le Centre spirituel l’Immaculée pour participer au Chapitre provincial. Le chapitre est un moment fort de la vie d’une province. C’est un temps d’échanges, de prières et de travail fraternel. Les Pères capitulaires ont écouté les relations du provincial, de l’économe provincial, des prieurs et des confrères qui assurent divers ministères dans les différents diocèses. Durant le chapitre, nous avons traité les sujets concernant notre vie pastorale et communautaire ainsi que notre projet vocationnel aux Philippines.

Le moment essentiel a été les élections de gouvernement :

Provincial – le père Paul Pawlak

Conseillers :

  • le père Joseph Vennix (a accepté d’être vicaire du provincial)
  • le père Joseph Geelen
  • le père Sebastian Goździejewski
  • le frère Stéphane Axisa (continuera à être le secrétaire du provincial)

Econome provincial – le père Joseph Vennix

Prieurs :

  • Gerpinnes – le père Jan Kuziemski
  • Beauchêne – le père Paul Pawlak

 

Nous remercions cordialement toutes les personnes qui nous ont accompagnés ces jours-là par leur prière.

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28 avril 2018 – Ordination Episcopal du père Florencio Félix Paredes Cruz, CRL

Florencio Félix Paredes Chanoines Réguliers du Latran

Le Pape François a nommé le Père Félix comme l’évêque-prélat coadjuteur de la prélature de Humahuaca (Argentine).

Cette nomination est une joie profonde et aussi un honneur pour toute notre congrégation. Celle-ci est composée de plusieurs provinces et chaque province est autonome. La Province argentine est la plus jeune. Elle a été fondée par les confrères basques-espagnols. Quelques-uns en quittant leur pays durant la guerre civile (1936-39), avant d’aller en Amérique de Sud, sont passés par Beauchêne. Grâce à nos confrères basques, notre ordre et le charisme canonial ont pu se développer en Argentine. Les confrères argentins durant le chapitre général en 2006 ont demandé l’autonomie et la formation de leur propre province en se séparant de l’Espagne. Le chapitre a bien approuvé leur demande et le père Florencio Félix Paredes Cruz, CRL a été élu comme le premier provincial argentin; il a assuré ce charge durant deux mandats jusqu’en 2017.

Père Félix est né le 28 octobre 1961 à Selocha en Bolivie. Le 1 février 1991 il a prononcé sa profession religieuse et le 9 novembre 1995 il a été ordonné prêtre. Plusieurs charges et responsabilités lui ont été confiées au niveau de la congrégation, de la conférence des supérieurs majeurs et des diocèses. Avant d’être nommé évêque, il a été le curé de la paroisse Notre-Dame à Susques dans les Andes.

Le 28 avril a rassemblé beaucoup de fidèles, des prêtres et quatorze évêques sans oublier notre Père Abbé de Rome. La messe d’ordination a été célébrée en plein air car la cathédrale était trop petite. C’était une manifestation de foi, de joie et de la culture andine. Le folklore local a été bien visible: dans la liturgie ont été insérées les habitudes locales comme p.ex. L’Évangéliaire porté par deux jeunes filles qui dansaient accompagnées de la musique d’une troupe d’Indiens.

Il faut noter que la joie des fidèles était grande car leur nouvel évêque vient de leur population. Avant tous les évêques étaient missionnaires. Il est donc comme ses fidèles Indien. Il a bien fait remarquer qu’il est l’un d’eux, qu’il respecte beaucoup la terre, la culture et la population qui l’ont formé.

Nous souhaitons à Monseigneur Félix un saint et fructueux ministère épiscopal, pour qu’il puisse avec force montrer le chemin vers la sainteté en rapprochant ses fidèles de Dieu miséricordieux.

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